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Incidents d'audience Pièces jointes compte rendu intégral du procès
procès > Incidents d’audience > Pièces jointes > 2 Mai 2001
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14.4.4. Pièces jointes: 2 mai 2001

Greffier : La Cour.

Le Président : Merci bien. L’audience est reprise. Vous pouvez vous asseoir. Les accusés peuvent prendre place.

Le Président : Alors, avant que nous n'appelions les témoins suivants, Maître MONVILLE ?

Me. MONVILLE : Je voudrais prendre…

Le Président : Monsieur… Monsieur HIGANIRO n'est pas là.

Me. MONVILLE : Je vais attendre qu'il soit là. Je crois qu’il est allé se rafraîchir.

Le Président : Oui, Maître MONVILLE.

Me. MONVILLE : Monsieur le président, je voudrais revenir sur ce qui est arrivé juste avant la suspension et je voudrais qu'il soit acté au plumitif de l'audience, que les avocats d’une partie civile que je n'ai pas encore bien identifiée, mais soit, ont fait allusion à des pièces qui sont relatives à une instruction non encore clôturée. Je voudrais que ces éléments figurent au plumitif d'audience.

Le Président : Maître FERMON, vous avez une observation à ce sujet ?

Me. FERMON : Mais, Monsieur le président, j'ai posé une question, donc je crois qu’effectivement j'ai mentionné ces pièces. Elles concernent une instruction, ont un rapport avec une instruction qui est en cours mais elles ne viennent… là, il y a un petit malentendu avec Maître BEAUTHIER, ces pièces ne sortent pas du dossier de cette instruction.

Le Président : Bien, alors.

Me. MONVILLE : Je pense que ça doit être acté parce que Maître FERMON vient de dire exactement la même chose que ce que je viens de vous demander, Monsieur le président.

Le Président : Bien. Alors, nous allons faire acter ceci. Monsieur le greffier, à la feuille d'audience, à la demande de Maître MONVILLE, il est acté ce qui suit : « Souhaitant poser une question à l'accusé HIGANIRO, Maître FERMON a fait état de pièces en relation avec une instruction non clôturée et ne figurant pas dans le dossier actuellement soumis à la Cour d'assises ». Et vous ajoutez dans ce qui sera acté : « Le président a refusé de poser la question à l'accusé ».

Bien. Rien d'autre ?

Me. MONVILLE : Non, Monsieur le président. Je vous remercie.