assises rwanda 2001
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Instruction d’audience A. Higaniro Audition témoins compte rendu intégral du procès
Procès > Instruction d’audience A. Higaniro > Audition témoins > le témoin 137
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7.3.7. Témoin de contexte: le témoin 137

Le Greffier : La Cour.

Le Président : L'audience est reprise, vous pouvez vous asseoir et les accusés peuvent prendre place. Le témoin suivant est le témoin 137. Interprète ?

Monsieur l'interprète, voulez-vous bien demander au témoin quels sont ses nom et prénom ?

L’Interprète : Wavuga amazina yawe yombi ?

le témoin 137 : Nitwa Beyata le témoin 137.

L’Interprète : Je m'appelle Beata le témoin 137.

Le Président : Quel âge a le témoin ?

L’Interprète : Ufite imyaka ingahe ?

le témoin 137 : Mfite imyaka 38.

L’Interprète : 38 ans.

Le Président : Quelle est sa profession ?

L’Interprète : Umwuga wawe ?

le témoin 137 : Ndi hôtelière, nkaba na responsable wa formation.

L’Interprète : Hôtelière et responsable de la formation à la communauté.

Le Président : Quel est son domicile… quelle est sa commune de domicile actuel ?

L’Interprète : Komine utuye muli iki gihe ?

le témoin 137 : Mbazi.

L’Interprète : Mbazi.

Le Président : Au Rwanda ?

L’Interprète : I Rwanda ?

le témoin 137 : Yego.

L’Interprète : Oui.

Le Président : Le témoin connaissait-elle les accusés ou certains des accusés, avant les faits qui se sont produits en avril 1994 ?

L’Interprète : Mbere y’ibyabaye mu kwezi kwa kane muri 1994, wari uzi abaregwa cyangwa se umwe mu baregwa.

le témoin 137 : Mbere ?

L’Interprète : Mbere y’ukwa kane 1994, hari uwo wari uzi mu baregwa cyangwa abaregwa bose wari ubazi ? Cyangwa umwe muri bo ?

le témoin 137 : Abaregwa bitwa bande ?

L’Interprète : Oui. Quels sont les accusés ? Qui sont les accusés ?

Le Président : Les accusés sont NTEZIMANA Vincent,

L’Interprète : Vincent NTEZIMANA,

Le Président : HIGANIRO Alphonse, MUKANGANGO Consolata, en religion sœur Gertrude, et MUKABUTERA Julienne, en religion, sœur Maria Kizito.

le témoin 137 : Abo nzi ni : sœur Gertrude na Mariya Kizito ;

L’Interprète : Les seules que je connais sont sœur… les deux sœurs et HIGANIRO.

Le Président : Les deux sœurs et HIGANIRO. Est-elle de la famille des accusés ?

L’Interprète : Uri uwo muryango, ufitanye isano n’abaregwa ?

le témoin 137 : Oya.

L’Interprète : Non.

Le Président : Est-elle de la famille des parties civiles ?

L’Interprète : Ufitanye isano mu muryango nabaregera indishyi ?

L’Interprète : Parties civiles, je comprends pas, c'est quoi ça ?

Le Président : Est-elle de la famille de ceux qui demandent des dommages et intérêts aux accusés ?

L’Interprète : Abaregera indishyi, abasaba ko bazahabwa indishyi n’abaregwa, waba uri uwo mu muryango wabo ?

le témoin 137 : Oya.

L’Interprète : Non.

Le Président : Est-elle sous un contrat de travail avec les accusés ou avec ceux qui demandent des dommages et intérêts aux accusés ?

L’Interprète : Waba ukorera akazi abaregwa cyangwa se abaregera indishyi ? Ubakorera, uri umukozi wabo.

le témoin 137 : Oya.

L’Interprète : Non.

Le Président : Voulez-vous bien l'inviter à lever la main droite et à prêter le serment de témoin ?

L’Interprète : Zamura ukuboko ku iburyo noneho urahire indahiro…

le témoin 137 : Ndahiriye kuvuga ukuri gusa, nta rwango, nta mususu.

L’Interprète : Je jure de parler sans haine et sans crainte, de dire toute la vérité et rien que la vérité.

Le Président : Vous pouvez tous deux vous asseoir.

Au mois d'avril 1994, le témoin résidait-il bien au couvent Saint-Benoît, à Kigufi?

L’Interprète : Mu kwezi kwa kane muri 1994, nibyo koko wari utuye mu kigo cy’ababikira St Benoît cy’i Kigufi ?

le témoin 137 : Ibyo ni byo.

L’Interprète : Oui, c'est vrai.

Le Président : Se souvient-elle que, d'après une déclaration qu'elle a faite en français à l'époque, en novembre 1995, que le couvent a été attaqué le 8 avril 1994, en fin de journée ?

L’Interprète : Waba wibuka, nkuko wabyanditse mu nyandiko wanditse mu kwezi kwa 11 muri 1994, inyandiko yari mu gifaransa, ko ku itariki ya 8 z’ukwa kane, ku mugoroba hari abantu bateye icyo kigo ?

le témoin 137 : Ndabyibuka.

L’Interprète : Oui, je me souviens bien.

Le Président : Se souvient-elle de qui étaient les personnes qui attaquaient le couvent ?

L’Interprète : Waba wibuka abantu bateye icyo kigo ?

le témoin 137 : Abantu ntabwo mbibuka.

L’Interprète : Les personnes non, je ne me souviens pas des personnes.

Le Président : Pas leurs noms, mais, y avait-il beaucoup de personnes ?

L’Interprète : Si amazina yabo, hali abantu benshi ?

le témoin 137 : Ndabyibuka ko hari abantu benshi, ariko ntashoboye kumenya amazina.

L’Interprète : Je me rappelle qu'il y avait plusieurs personnes.

Le Président : Se souvient-elle s'il y avait des militaires ?

L’Interprète : Waba wibuka ko hari abasirikare ?

le témoin 137 : Ndibuka ko abasirikare baje ku manywa mbere yo kudutera.

L’Interprète : Je me souviens que les militaires étaient venus avant, pendant la journée, avant l'attaque.

Le Président : Les gens qui ont attaqué étaient-ils armés ?

L’Interprète : Abantu babateye bari bafite intwaro ?

le témoin 137 : Bari bazifite.

L’Interprète : Oui, ils en avaient.

Le Président : Quel était le genre d'armes qu'ils avaient ?

L’Interprète : Bari bafite ntwaro ki ?

le témoin 137 : Abo nabonye bari bafite imihoro n’impiri.

L’Interprète : Ceux que j'ai vus étaient armés de machettes et de gourdins.

Le Président : Ces gens s'en sont-ils pris à Benoît le témoin 123, un assistant médical et à la famille de Benoît le témoin 123 qui s'était réfugiée dans le couvent ?

L’Interprète : Abo bantu bafashe le témoin 123 n’umuryango we bari bahungiye mu kigo ? Abo bantu bateye bafashe le témoin 123 n’umuryango we, nyine umuryango wari wahungiye muli icyo kigo ?

le témoin 137 : Yego, barabafashe.

L’Interprète : Oui, ils les ont pris.

Le Président : A-t-elle vu ces personnes tuer Benoît le témoin 123, sa femme, et une partie de ses enfants ?

L’Interprète : Wabonye abo bantu mu gihe bicaga le témoin 123, umugore we n’abana be ? Na bamwe mu bana be ?

le témoin 137 : Ntabwo nababonye kuko nari nihishe ariko narabyumvise.

L’Interprète : Je les ai pas vus puisque je me cachais, mais je les entendais.

Le Président : Sait-elle à quel endroit les corps de Benoît le témoin 123, de sa femme et de ses enfants, ont été enterrés ?

L’Interprète : Waba uzi ahantu le témoin 123, umugore n’abana be bahambwe ?

le témoin 137 : Ntabwo nashoboye ku… babashyingura ntabwo nashoboye kujyayo.

L’Interprète : Non, quand ils les inhumaient, je n'ai pas pu m'y rendre, je ne sais pas, je connais pas l'endroit.

Le Président : Y-a-t-il eu d'autres attaques contre le couvent que celles du 8 avril ?

L’Interprète : Hari ikindi gihe ikigo cyatewe usibye ku itariki ya 8 z’ukwa kane ?

le témoin 137 : Kirahari.

L’Interprète : Oui.

Le Président : Des religieuses ont-elles été tuées au cours de ces attaques ?

L’Interprète : Ababikira bishwe muri ibyo bitero ?

le témoin 137 : Nyuma ?

L’Interprète : Euh… d'après, les attaques d'après… ?

Le Président : Est-ce qu'éventuellement le 8 avril, il y a eu des religieuses tuées, ou, dans les attaques après, y a-t-il eu des religieuses tuées ?

L’Interprète : Mu gihe cyo muri icyo, mu bitero byo ku itariki ya 8 z’ukwa kane cyangwa se mu bitero byakurikiyeho, hari ababikira biciwemo ?

le témoin 137 : Mu gitero cya mbere hishwemo umukobwa twari dufatanyije ubuzima.

L’Interprète : Pendant la première attaque, a été assassinée une fille avec qui je partageais la vie.

Le Président : Lors d'une autre attaque, il y a eu d'autres religieuses tuées ?

L’Interprète : Mu bindi bitero, hari abandi ababikira baguyemo ?

le témoin 137 : Mu bindi bitero nta babikira baguyemo. Kuko ntabwo bashoboye kugera muri couvent nkuko babyifuzaga.

L’Interprète : Non, pendant les attaques ultérieures, il n'y a pas de religieuses qui ont été massacrées puisque les attaquants n'ont pas pu, contrairement à ce qu'ils voulaient, entrer dans le couvent.

Le Président : Bien. Y a-t-il des questions à poser au témoin ?

Le Président : Le micro du greffier ? Il fonctionne, le micro du greffier ? Voilà, ça marche !

Le Greffier : Avant les évènements d'avril, est-ce que la famille le témoin 123 s'était déjà réfugiée au couvent ?

L’Interprète : Mbere y’ibyo byo mu kwa kane, mbere y’ukwezi kwa kane, hari igihe umuryango wa le témoin 123 wigeze guhungira mu kigo ?

le témoin 137 : Yego.

L’Interprète : Oui.

Le Greffier : A plusieurs occasions ? Et est-ce qu'on savait pourquoi ?

L’Interprète : Ibyo byabaye kenshi cyangwa se mwaba muzi icyabiteraga ?

le témoin 137 : Urebye ntiyari le témoin 123 gusa kuko hari n’abandi, hari n’izindi familles zahungiraga iwacu, cyane nk’iyo CDR yabaga yakoze umwigaragambyo.

L’Interprète : A vrai dire, c'est pas seulement le témoin 123. Il y avait d'autres familles qui avaient l'habitude de se réfugier chez nous, surtout les jours des manifestations de la CDR.

Le Greffier : Et la famille le témoin 123, quand elle se rendait au couvent, n'invoquait pas d'autres motifs particuliers ?

L’Interprète : Mu gihe umuryango wa le témoin 123 wabaga wahungiye aho mu kigo, nta kintu cy’umwihariko kihariye bazaga bavuga ?

le témoin 137 : Njyewe ntacyo nzi.

L’Interprète : A ma connaissance, non.

Le Président : D'autres questions ? Maître JASPIS ?

Me. JASPIS : Monsieur le président, le témoin vient de nous dire que lors de la seconde attaque, les attaquants n'ont pas pu entrer dans le couvent. Est-ce qu'il serait possible que le témoin précise pour quelles raisons, s'il vous plait ?

Le Président : Est-ce que le témoin peut préciser pourquoi, lors de la seconde attaque, contrairement à la première, les attaquants n'ont pas réussi à rentrer dans le couvent ?

L’Interprète : Wasobanura icyatumye mu gitero cya kabiri abari babateye batarabashije kwinjira mu kigo ?

le témoin 137 : Impamvu ni uko nyuma y’igitero cya mbere, hari Major BIGANIRO waduhaye abasirikare bo kuturinda.

L’Interprète : Oui. La raison en est qu’après la première attaque, le major BIGANIRO nous a donné des militaires pour nous garder.

le témoin 137 : Hanyuma, kubera ko bari benshi icyo gihe twaterefonye, abaha renforts, bituma rero babirukana.

L’Interprète : Et puis, lorsque les attaquants étaient plus nombreux qu'avant, nous avons téléphoné, on a envoyé des renforts qui ont repoussé l'attaque.

Le Président : Ce sont donc les gendarmes qui ont protégé le couvent de cette attaque, ou les militaires ?

L’Interprète : Ni abajandarume cyangwa se n’abandi basirikare bakijije ikigo icyo gitero ?

le témoin 137 : Ni abajandarume

L’Interprète : Des gendarmes…

[Interruption d’enregistrement]

Le Président : …le témoin 3 et le témoin 12 Anastase ?

L’Interprète : Waba uzi abantu bitwa le témoin 3 na le témoin 12 Anastase.

le témoin 137 : Mbazi kubera ko bakoraga kwa HIGANIRO ariko ntabwo mu by’ukuri, nta contact dufitanye.

L’Interprète : Je les connais puisqu'ils travaillaient chez HIGANIRO mais sans… contact particulier avec moi.

Le Président : Est-ce qu'elle sait si ces deux personnes ont eu un comportement particulier le 7-8 avril 1994, quand on a tué la famille de Benoît le témoin 123?

L’Interprète : Hari ibyo waba uzi ku myitware idasanzwe, abo bantu baba baragaragaje ku itariki ya 7 cyangwa se ya 8 mu gihe umuryango wa Benoît le témoin 123 wicwaga ?

le témoin 137 : Ntabwo nshobora kubimenya kuko twaratunguwe, ntabwo namenye niba bari banahari cyangwa badahari.

L’Interprète : Non, je ne peux pas le savoir parce que ça nous a surpris, je ne peux même pas savoir s'ils étaient… s'ils figuraient parmi les attaquants, ou pas.

Le Président : Une autre question ? Maître EVRARD ?

Me. EVRARD : Je vous remercie, Monsieur le président. Dans la même ligne que la question qui vient d'être posée, peut-on demander si elle a connaissance de propos qui auraient été tenus, soit par Messieurs le témoin 12 et le témoin 3, soit par Monsieur HIGANIRO, à l'encontre de voisins ?

Le Président : Le témoin sait-il ou a-t-il entendu le témoin 12, le témoin 3 ou Monsieur HIGANIRO, avoir des propos désagréables à propos de leurs voisins ?

L’Interprète : Hari icyo waba uzi cyangwa se waba warumvise kerekeye le témoin 12, le témoin 3 na HIGANIRO ku muturanyi wabo ?

le témoin 137 : Ntacyo nigeze numva.

L’Interprète : Non, je n'ai rien entendu.

Le Président : Oui ?

Me. EVRARD : Monsieur le président, le témoin peut-il confirmer ses déclarations reprises dans un procès-verbal versé au dossier, carton 28, farde 44, pièce 64. Sauf erreur de ma part, le témoin, à la page 2, a signalé que sur interpellation, elle a entendu dire que Benoît et son épouse ont été enterrés sur un terrain du dispensaire.

Le Président : Ce que le témoin a entendu dire nous intéresse assez peu. Je pense que le témoin nous a dit qu'il ne savait pas où se trouvait le corps de Benoît. Une autre question ?

Me. de CLETY : Oui, Monsieur le président, une petite question mais tout à fait dans un autre contexte et un autre registre. Puisque le témoin nous a dit qu'elle avait partagé, dans la communauté de Kigufi, la vie de sœur Kizito et sœur Gertrude. Est-ce qu'elle pourrait nous parler de leur personnalité, nous parler un peu de sœur Gertrude et de sœur Kizito ?

Le Président : Que peut dire le témoin à propos de la personnalité de sœur Gertrude et de la personnalité de sœur Maria Kizito ?

L’Interprète : Hari icyo wavuga…

le témoin 137 :

L’Interprète : Non, vous m'avez mal comprise. On n'a pas vécu ensemble à Kigufi. Sœur Gertrude n'a pas vécu avec moi, à Kigufi. Peut-être sœur Kizito.

Le Président : Eh bien, à propos de sœur Kizito, qu'est-ce qu'elle sait de la personnalité de sœur Kizito ?

L’Interprète : Ubireba Mama Kizito, mu myitwarire ye, yitwaraga ate ?

le témoin 137 : Yitwara nka mama Kizito, yari umubikira ukunda Imana kandi ukunda n’abantu.

Le Président : Vous voulez bien demander au témoin de parler dans le micro, s’il vous plaît ?

L’Interprète : Sœur Kizito était une religieuse qui aimait Dieu et qui aimait les hommes.

Le Président : Oui, les hommes… enfin, l'humanité !

L’Interprète : Excusez-moi c’est… eh ! Excusez-moi… pas les hommes…

Le Président : Enfin, je suppose que c'est dans ce sens-là qu'il faut entendre la réponse !

L’Interprète : C'est ça, c'est pas les hommes dans le sens de masculin, c'est…

Le Président : Les hommes dans la… oui.

L’Interprète : Les femmes et les hommes confondus quoi ! Les personnes, les gens quoi ! Elle aimait les gens.

le témoin 137 : Agakunda ibyo ashinzwe gukora.

L’Interprète : Et attachée à ses attributions.

Le Président : Est-ce que sœur Kizito aurait, lorsqu'elle se trouvait dans le couvent de Kigufi, eu des propos qui laissaient croire que parmi toute cette humanité, elle n'aimait pas les Tutsi ?

L’Interprète : Mu byo Mama Kizito yavugaga mu gihe yabaga i Kigufi, hari icyo wumvisemo ko, nkuko gukunda abantu, yangagamo abatutsi?

le témoin 137 : Nta rwango nigeze numvana Mama Kizito.

L’Interprète : Non, je n'ai constaté aucune haine de la part de sœur Kizito.

Le Président : Le témoin n'a-t-il pas vécu pendant un temps en Belgique avec sœur Kizito et sœur Gertrude, au couvent de Maredret?

L’Interprète : Maredret, mu Bubiligi, ntabwo wigeze uhabana na Mama Kizito na Mama Gertrude

le témoin 137 : Kereka kubabona muri vacances, ubundi njyewe nabaye Liège.

L’Interprète : Non, si ce n'est que pendant les vacances puisque moi, je vivais, j'ai vécu à Liège.

Le Président : D'autres questions ? Les parties sont-elles d'accord pour que le témoin se retire ? Voulez-vous bien, Monsieur l'interprète, demander au témoin si elle confirme les déclarations qu'elle vient de faire ?

L’Interprète : Uremeza ibyo umaze kuvuga ?

le témoin 137 : Ndabyemeje.

L’Interprète : Oui, je le confirme.

Le Président : Vous pouvez lui dire que la Cour la remercie pour son témoignage,

L’Interprète : Urukiko ruragushimiye ku buhamya utanze,

Le Président : Qu'elle peut disposer de son temps mais doit rester à la disposition de la Cour, sur le plan administratif, jusqu'à son retour au Rwanda.

L’Interprète : Ushobora kwigendera ariko ukiri mu maboko y’Urukiko, igihe rwagukenera, kugeza igihe uzasubirira mu Rwanda.

le témoin 137 : Namwe murakoze.

L’Interprète : Elle vous remercie également.