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14.4.3. Pièces jointes: 2 mai 2001
Le Greffier : La Cour
Le Président : Merci bien. L'audience
est reprise. Vous pouvez vous asseoir et les accusés peuvent prendre place.
Alors, avant de poursuivre l'interrogatoire de Monsieur NTEZIMANA,
je vous donne connaissance de diverses pièces dont je… que je vais joindre au
dossier. Une première qui est un procès-verbal de la police judiciaire, du 27
avril 2001, relatif aux questions que posait la défense de Monsieur HIGANIRO
à propos de Messieurs le témoin 3 et le témoin 12. Est jointe à ce procès verbal, la lettre
du 11 avril 2001 du procureur de la République de Gisenyi dont, je crois, vous
aviez déjà connaissance, en disant qu'il y avait des poursuites. Le procès-verbal
ajoute ceci : « L'entretien que nous avons eu avec l'intéressé
qui est le procureur de la République à la préfecture de Gisenyi, il résulte
qu'une plainte a été déposée par les membres de la famille le témoin 123, dans le
courant de l'année 1996. Sans autres précisions, le procureur a effectué des
recherches auprès du bureau de police de Gisenyi mais il semble que les documents
se seraient égarés suite à certains troubles ayant eu lieu dans les abords de
la frontière (incursion). Toujours selon notre interlocuteur, les témoins et
les plaignants ont été entendus. Messieurs le témoin 3 et le témoin 12 n'ont pas encore
été entendus sur les faits qui leur sont reprochés. Actuellement, les deux individus
sont toujours en liberté à Gisenyi ».
Alors voilà, je vous donne connaissance et vous recevrez copie. Ceci
dit, ils ne seront pas là, n'est-ce pas. Si on ne les laisse pas venir, je ne
sais pas y faire grand-chose.
Alors, un procès-verbal adressé par la police fédérale à Monsieur
le procureur général, le 2 mai 2001 : « Exposons
avoir avisé Monsieur WINANTS, avocat général, de ce qu'il serait souhaitable
de venir faire témoigner devant la Cour d'assises dans le dossier Sovu, donc
il s'agit des deux religieuses, le nommé le témoin 151 qui était conseiller
de secteur à Sovu, durant les événements. Demandons à Monsieur l’avocat général
si les démarches peuvent être entreprises pour faire venir ce témoin en Belgique,
ce dernier ne sera pas repris en surnombre de ce qui avait été prévu étant donné
que certains témoins rwandais se sont désistés pour leur venue du troisième
shift ».
Et enfin un procès-verbal du 30 avril 2001, toujours de la police
fédérale, qui expose que se trouvent actuellement à Bruxelles avec le deuxième
shift, le témoin 121, le témoin 123, KAYITEZI Bernadette, le témoin 137
Béata, le témoin 113, le témoin 153, le témoin 149, le témoin
Jean-Marie Vianney, le témoin 139, BYEMARIYE Lambert, que pour le troisième
shift le témoin Consolée, le témoin 67 n’ont pas été reprises parce
qu’elles demandaient, en plus des frais de déplacement et des indemnités, 50.000
francs rwandais par témoignage, ce à quoi on ne pouvait pas répondre favorablement.
L’abbé le témoin 54 n’est plus repris parce qu’il ne veut plus se déplacer
en Belgique pour des raisons médicales. Et voilà. Alors, il y a le rapport de
ce qu’ils ont rencontré telle et telle personne venant ou ne venant pas avec
le deuxième et non, plus exactement, les personnes qui se sont présentées pour
le deuxième shift, donc ceux qui se trouvent actuellement à l’école royale militaire.
Vous recevrez copie de ces trois documents qui sont joints au dossier. |
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