7.4.1. Intervention de la partie civile et de la défense à propos des
lectures.
Le Président : L’audience
est reprise. Vous pouvez vous asseoir. Les accusés peuvent prendre place. Oui,
Maître FERMON ?
Me. FERMON : Monsieur le
président, nous avons, avec les parties civiles, profité de l’interruption de
l’audience pour voir un peu quel point de vue ou quel sort nous vous suggérons
de réserver à ces lectures, et je crois que pour ce qui concerne les parties
civiles, et je crois pouvoir parler au nom de tout le monde, nous renonçons
à toutes les lectures. Nous reprendrons dans nos plaidoiries les passages ou
les éléments qui nous… qui éventuellement, dont nous estimons qu’ils doivent
être lus. Nous pensons que c’est plus, pour les jurés, pour la Cour et pour
tout le monde, que c’est une meilleure méthode de travail que la lecture pendant
une journée entière.
Le Président : Bien. Le président
aime autant, mais… Monsieur l’avocat général ?
L’Avocat Général : Moi, je
partage cette opinion, Monsieur le président, je reprendrai dans mon réquisitoire
les passages qui me semblent importants.
Le Président : La défense ?
Parce que la défense a quand même aussi son mot à dire. Peut-être en avez-vous
certains dont vous souhaitez la lecture et d’autres que vous estimez moins importants.
Me. MONVILLE : Nous avons
déjà procédé à ce tri, ça fait cinq lectures et je viens de revérifier ce qu’il
en était, ce n’est pas des très longues déclarations.
Le Président : Donc, en ce
qui concerne Monsieur HIGANIRO, il y a cinq lectures qui vous paraissent intéressantes
ou importantes ? Vous pouvez me dire desquelles il s’agit ?
Me. MONVILLE : Les n° 87,
88 et alors 94, 95 et 115.
Le Président : Donc, 87,
88, 94, 95 et 115. Je me demande même si 94, est-ce qu’on a quelque chose ?
Oui, on a quelque chose. Donc, 87, 88, 94, 95, 115 pour Monsieur NTEZIMANA.
Me. BELAMRI : Nous acceptons
de renoncer aux quatre dernières lectures, c’est-à-dire les n° 68, 70,
74 et 77.
Le Président : Donc, 68,
70, 74 et 77. Donc, il reste…
Me. BELAMRI : Il ne reste
plus personne…
Le Président : Il ne reste
plus personne ?
Me. BELAMRI : …relativement
à Monsieur NTEZIMANA.
Le Président : Oui, effectivement.
En ce qui concerne sœur Gertrude et sœur Maria Kizito ?
Me. VANDERBECK : Nous
serions prêts à renoncer à l’ensemble, à l’exception du n° 141, le témoin 33.
Le Président : Oui.
Me. VANDERBECK : Et
alors, le dernier n’est pas numéroté, Monsieur le président, il s’agit de Cassien
NSANZIMFURA.
Le Président : Oui.
Me. VANDERBECK : Et
alors, j’attire l’attention aussi de la Cour sur le fait que sœur Bénédicte
KAGAJU que nous avions dénoncée, sauf erreur de ma part, lors de la première
liste remise à Monsieur l’avocat général, n’est pas reprise sur votre listing ;
or il y a, à ma connaissance, deux attestations et une audition de sa part.
Le Président : De qui vous
parlez ?
Me. VANDERBECK : De
sœur Bénédicte KAGAJU, qui est une des sœurs de Sovu qui n’a pas pu se déplacer,
en raison de son grand âge. Les attestations sont très courtes, ce sont deux
attestations qu’elle a remises.
Le Président : Ce serait
tout alors ?
Me. VANDERBECK : Ce
serait tout, oui.
Le Président : NSANZIMFURA
Cassien, est-ce que j’ai quelque chose ?
Non Identifié : On a une
audition qui est assez courte aussi.
Le Président : Moi, je ne
l’ai pas, m’enfin cela m’arrive souvent...
Le Président : Cassien NSANZIMFURA,
qu’est-ce que vous avez comme référence ?
Me. VANDERBECK : J’ai peur
de vous donner les références, la dernière fois elles étaient erronées. Il s’agit
de la farde 6, pièce 24, carton 2, sous-farde 6, pièce 24.
Le Président : Oui, KAGAJU
Bénédicte, vous avez également les références ?
Me. VANDERBECK : Oui, Monsieur le président. Dans le carton 1, sous-farde
4, pièce 1, annexe 20,
Le Président : Classeur 1,
farde 4, pièce...
Me. VANDERBECK : Carton 1,
sous-farde 4, pièce 1, annexe 20.
Le Président : Annexe 20.
Me. VANDERBECK : Là, je l’ai
en intégralité, c’est bien 20 et pas 200, 206... et dans le carton 4, sous-farde
8,
Le Président : Oui.
Me. VANDERBECK : Et là, c’est
de nouveau… je me suis trompé. Ce n’est pas la sous-farde 8, cela doit être
la sous-farde 9, j’ai fait l’erreur collective, pièce 6, annexe 16.
Le Président : Ou 167 ?
Me. VANDERBECK : Cela me
semble complet, mais sous réserve, les copies ne sont pas toujours de qualité.
Le Président : Oui. C’est
tout ?
Me. VANDERBECK : C’est tout.
C’est deux petites attestations, regardez, qui font une page chacune, donc elles
ne sont pas particulièrement longues.
Le Président : Bien. On est
d’accord de procéder comme cela. Alors, puisque nous aurions terminé, alors,
puisque Monsieur NTEZIMANA a renoncé aux autres lectures, nous aurions terminé
le volet le concernant, en ce qui concerne les lectures à faire. |