14.1.9. Planning d’audience: 17 mai 2001
Le Président : Euh… il semble
que Madame le témoin 1 qui n’est convoquée que pour 16h, on ait reçu une information
de la police de ce qu’elle se trouverait actuellement en mission à l’étranger
pour l’ONU. Alors, les parties renoncent-elles à l’audition de cette personne
pour laquelle j’avais trouvé dans le dossier une audition. Non, pas une lettre,
une audition, ou une lettre… oui, c’est possible. Les parties renoncent-elles
à l’audition de Madame le témoin 1 ? Ce qui veut dire que nous en aurions fini
pour la journée, mais je vais un peu de lecture. Maître BEAUTHIER, vous souhaitez
intervenir ?
Me. BEAUTHIER : Oui, Monsieur
le président. Vous vous souviendrez qu’un des témoins avait sorti, à un moment
donné, un mot écrit de la main de Monsieur REKERAHO. On nous a donné ce petit
mot et ma connaissance du kinyarwanda n’était pas suffisante, et j’aurais voulu,
puisque vous avez demandé la traduction, qu’éventuellement on puisse l’avoir.
Le Président : Mais je pense
que la traduction en est demandée, mais je ne pense pas qu’on l’ait reçue en
retour. Vous l’aurez demain.
Me. BEAUTHIER : Je vous remercie,
Monsieur le président.
Le Président : Je ne l’ai
pas plus que vous, hein. On va peut-être faire une suspension d’un quart d’heure.
On reprend vers 3h15, puis ce sera de la lecture, euh… pas trop tard, hein,
parce que je n’ai pas beaucoup de voix.
[Suspension de séance]
Le Président : L’audience
est reprise. Vous pouvez vous asseoir. Les accusés peuvent prendre place. Oui,
Maître VERGAUWEN ?
Me. VERGAUWEN : Je vous remercie,
Monsieur le président. Je crois qu’on va finir par se réconcilier avec les questions
de timing. Et vous savez pourquoi ? Parce que la défense de sœur Gertrude
et sœur Kizito est disposée, si vous le souhaitez, à renoncer à l’audition des
témoins qui sont prévus demain matin. Vous me direz : « Je vous préviens
trop tard » ; et ce n’est pas encore parfait, mais nous sommes disposés
à renoncer à ces témoins de demain matin, si vous le souhaitez.
Le Président : Donc, tous
les témoins de demain matin ?
Me. VERGAUWEN : En fait,
il y a, euh… mais il n’est pas prévu demain, hein… donc, GILLIS Anne-Marie.
Le Président : Il semblerait,
d’après Monsieur le greffier, que dans les six témoins prévus pour demain matin,
il y en a quatre qui auraient déjà signalé qu’ils ne viendraient pas.
Me. VERGAUWEN : Eh bien…
voilà. Alors, on souhaitait renoncer à l’audition d’Anne-Marie GILLIS.
Le Président : Oui.
Me. VERGAUWEN : De Marie-Agnès
le témoin 128.
Le Président : Oui.
Me. VERGAUWEN : De
Vincent RWAKAZINA .
Le Président : Oui.
Me. VERGAUWEN : Et
du témoin 32. Alors, il y a, je crois, encore le témoin NSANZUWERA,
mais ça, ce n’est pas prévu, je ne sais plus pour quand il est prévu.
Le Président : C’est pour
l’après-midi.
Me. VERGAUWEN : C’est pour
l’après-midi. On ne renonce pas à ce témoin-là.
Le Président : Alors, il
reste, pour demain matin, le témoin 87, mais qui aurait signalé…
Me. VERGAUWEN : On renonce
également à le témoin 87.
Le Président : Elle signalait
que ça ne pourrait être que du contexte général, dans le courrier qu’elle a
adressé.
Me. VERGAUWEN : Très bien.
Le Président : Et alors,
il reste le témoin 11.
Me. VERGAUWEN : On renonce
également.
Le Président : Mais peut-être
certaines autres parties ne sont pas d’accord, mais… Oui ?
Me. JASPIS : Oui, Monsieur
le président, parce qu’en fait pour Monsieur le témoin, il y a peut-être certaines
précisions qui seraient utiles à entendre concernant les faits de Kigufi. Ca
ne concerne pas directement que les sœurs, hein.
Le Président : Bien.
Me. JASPIS : Je ne sais
pas si Monsieur le greffier a eu des nouvelles, par ailleurs, de ce témoin.
Mais je propose peut-être qu’on avise demain matin. Il ne viendra peut-être
pas.
Le Président : S’il est là,
on l’entendra alors, hein. Puisque toutes les parties ne renoncent pas en tout
cas en ce qui concerne le témoin. Pour le témoin 87, le témoin 32,
RWAKAZINA Vincent, le témoin 128 et GILLIS Anne-Marie, toutes les parties
renoncent-elles à l’audition de ces témoins ? Oui, apparemment.
Donc, il resterait demain matin le témoin 11. Ce qui veut
dire que les réquisitions de Monsieur le procureur général pourraient peut-être
même avoir lieu lundi au lieu de mardi. Ca veut dire qu’on pratiquement toute
la matinée de demain pour des lectures, hein. Je ne suis pas certain d’avoir
terminé.
L’Avocat Général : Moi, je
voudrais en tout cas savoir… qu’on ne me dise pas lundi matin de commencer,
hein.
Le Président : Ah, ah, ah !
Non, ceci dit, de toute façon, même si les réquisitions de Monsieur l’avocat
général ont lieu mardi au lieu de lundi, nous pourrions, pour autant que ce
soit nécessaire, d’aller jusqu’à la délibération sur la culpabilité… sur la
peine, c’est-à-dire, pour autant qu’il y ait au moins un verdict partiel de
culpabilité, nous pourrions avoir terminé l’aspect pénal des choses pour le
8 juin.
Dans la mesure où le 11 juin doit débuter une autre session que je
ne préside pas, heureusement pour l’accusé qui serait soumis à l’examen présidé
par moi après deux jours d’étude du dossier. Il serait tout à fait possible,
puisque c’est une des possibilités qui existent, c’est que le débat sur les
intérêts civils soit reporté, pour autant que ce débat doive avoir lieu, en
tout ou en partie, il pourrait être reporté après la session qui aurait lieu
dans la semaine du 11 juin, et donc vers la mi-juin, vers le 20 juin, quelque
chose comme ça.
Oui, rassurez-vous, membres du jury. Pour vous, au plus tard, c’est
fini le 8 juin. Le débat sur les intérêts civils ne concernant que la Cour.
Si vous voulez venir dans la salle pour y assister, c’est votre droit, mais
je veux dire, vous n’aurez pas à intervenir dans le débat civil, ni à prendre
des décisions. Donc pour vous, au plus tard, ça serait terminé le 8 juin.
Oui, Maître SLUSNY ?
Me. SLUSNY : Merci, Monsieur
le président. En tout état de cause, nous nous sommes arrangés entre avocats
des parties civiles sur l’ordre des plaidoiries, le timing des plaidoiries et
nous ne pourrions pas commencer mardi au lieu de mercredi. En ce qui nous concerne,
nous ne pouvons commencer que mercredi matin.
Le Président : Eh bien… nous
allons donc prendre le temps pour les lectures, nous les ferons lentement. Maître
JASPIS ?
Me. JASPIS : Monsieur le
président, est-ce que je peux éventuellement suggérer que Monsieur NSANZUWERA
soit contacté téléphoniquement et qu’on le fasse peut-être venir le matin, histoire
de répartir sur la journée les degrés de concentration ?
Le Président : Eventuellement,
s’il réside en Belgique… oui. Donc, on pourrait peut-être essayer du contacter
pour qu’il se présente alors demain matin plutôt que demain après-midi et donc,
nous essaierons d’utiliser le temps de la manière la plus appropriée. Donc,
on est bien d’accord sur les renonciations, il y en a cinq de vendredi matin
sur les six auxquelles les parties renoncent ? Bien. Alors, est-ce qu’on
fait un peu de lecture quand même ? Oui, mais pas trop tard. Madame DOMS ?
Oui, ça on a déjà renoncé, vendredi après-midi on y avait déjà renoncé… |